my-paradize

Oser l'utopie jusqu'au bout

Samedi 5 février 2011 à 22:49

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Yael Naim...
Pour Moi, cette chanteuse représentait la chanson "New soul" et un côté un peu trop sérieux sur scène...

C'est avec surprise que je ne vois personne devant la salle quand j'y arrive (c'est autre chose que pour certains autres concerts....). Camille me rejoint quelques minutes après mon arrivée. Nous essayons de faire passer le temps le plus vite possible dans un froid certain.
Enfin, vers 19h30, les portes s'ouvrent. Ah! quel plaisir d'entrer dans une salle de concert sans avoir à courir pour être bien placé...
Devant au milieu : on ne pouvait rêver mieux.
Après quelques instants d'attente, Elisa Jo fait son entrée sur la scène. Elisa Jo, c'est une jeune fille de 17 ans tantôt chanteuse, guitariste et/ou pianiste.
La voix de cette chanteuse est à mon goût un peu trop "banale", mais ses chansons n'en sont pas moins intimistes et douces.
Je vous laisse faire votre propre opinion de vous-même. :-)

Après une demi-douzaine de chansons, Elisa et son pianiste laissent place aux régisseurs qui préparent la scène à Yael Naim.
C'est dans un décor composé d'ombrelles à la façon japonaise, de lampes accrochées sur un fil et d'un décor façon forêt que nous sommes plongés.

Puis Yael fait son entrée sur scène. Un petit côté "fou-fou" et généreux ressort de cette personne (par des mitaines bleues, une fleur dans les cheveux une robe à fleurs et des sourires à tout bout de champ).
Ses chansons, plus ou moins célèbres, s'enchaînent ...
Tantôt une formation voix-piano, tantôt une autre voix-basse-guitare-voix-clavier...tantôt de l'acoustique, tantôt de l'électrique...et des musiciens vraiment épatants.

Ce concert a vraiment été une très bonne découverte.

C'est avec les oreilles satisfaites que je rentre chez moi, dans le froid...

Lundi 20 décembre 2010 à 22:23

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Babet
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Babet est la violoniste du groupe Dionysos, et depuis quelques années elle chante en solo (avec ses propres musiciens.)

C'est sous une pluie battante et un parapluie cassé qu'Edwige et moi arrivons devant la salle du 106 (une nouvelle salle sur rouen).
Avec une petite surprise, nous découvrons que nous sommes les premières à arriver à 18h45 (le concert étant à 20h30).
Après plusieurs dizaines de minutes d'attente, à manger, parler et regarder la pluie tomber, nous entrons enfin dans la salle chauffée.
Tiens, contrairement à ce qui était annoncé sur le ticket, c'est assis que nous passerons le concert.
Un peu hésitantes, nous nous mettons au premier rang (qui est à environ 2 mètres de la scène), sur la demande d'Edwige, pile au milieu.
Et enfin à 20h35, Babet entre en scène avec ses quatre musiciens.
Ahhh je vais ENFIN la voir en concert, depuis le temps que je l'attends.
C'est avec surprise que nous voyons un p'tit bout de femme, remplie de joie de vivre, de talent et de générosité !
Les titres s'enchaînent, avec quelques coupures de paroles explicatives.
Elle (essaye de) fait(re) chanter le public, sans (malheureusement) trop d'enthousiasme de la part de ce dernier..
Ses musiciens font également preuve de beaucoup de talent musical !
Pas d'invités ce soir (cause : première partie et autres) mais des musiciens qui, à tour de rôle, remplacent les invités du disque (avec beaucoup de virtuosité il faut bien l'avouer!)

Pour la première fois, nous étions venues pour la deuxième partie (Babet) et non l'artiste en tête d'affiche de la soirée (Hindi Zarha).

Après ce petit set de moins d'un heure, nous sortons un peu pour boire une boisson , et là : bonne surprise , Babet sort au même moment de la salle.
Nous arrivons à l'intercepter, puis l'heure des présentations, des bises, du papotage et des dédicace est venue.

Ensuite nous rentrons dans la salle pour attendre la deuxième partie. Et quelques minutes après, Babet rejoint la place vide qui était à côté de nous (précédemment occupée par une autre personne).
Encore quelques agréables minutes de papotage, où elle me rappelle que c'est moi qui lui ai appris qu'elle faisait une première partie ce soir là !
Son claviériste la rejoint juste avant la montée de Hindi sur scène.
Mais nos deux voisines de la première partie reprennent leur place et font déplacer donc les deux musiciens.
Nous apercevons aussi Octavio (le violoncelliste de Babet), assis juste à côté de la scène, rejoint ensuite par les deux mêmes musiciens.
Hindi : une très bonne découverte. Un point faible, elle ferme les yeux en chantant...mais ça n'enlève pas son talent, sa superbe voix et ses chansons façon reggae, efficaces, pour passer du bon temps.
Suite à cette deuxième partie, nous nous dirigeons vers l'arrêt de noctambus, après avoir discuté vite fait avec Sylvain (le talentueux claviériste de Babet), de tout et de rien.

C'est ensuite avec beaucoup de chance que nous nous faisons raccompagner (par une des personne du public qui n'habitait pas loin de chez Edwige), sous une douce pluie, avec des belles images dans la tête et pleins de bons sons dans les oreilles.

Mercredi 8 décembre 2010 à 23:31

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Gush...
Une belle histoire que je vais vous conter dans les grandes lignes.

[Pour information, vous voyez sur la photo : Vincent, Yan, Mathieu, Xavier]

La première fois que j'ai entendu parler d'eux, c'était à l'émission de France Inter "Le fou du roi" en début d'année 2010.
J'avais pu assister à l'émission où ils étaient invités.
Ils y ont interprété leur futur "tube" "Let's burn again" et une reprise de Marvin Gaye "Heard it through the grapevine".
>>   http://www.youtube.com/watch?v=bdDC-jMqYJw

Dès les premiers choeurs de Let's burn again, le coup de foudre.... comme j'en ai rarement eu.
En effet, ces 4 garçons aux allures de Beatles (aussi bien physiquement que musicalement), et aux influences Beach Boys, Marvin Gaye, Beck, Gainsbourg, et aux longs cheveux m'ont dès lors interpelée.
Quelques semaines plus tard, ils passent à Rouen pour la Fête de la musique. Malheureusement, j'arrive à la fin de leur set (ayant moi-même joué ce soir-là), mais je tente quand-même de les approcher à leur sortie de scène.
L'un deux, Xavier, avec qui j'avais discuté via le net me reconnaît de suite et nous en profitons pour discuter un peu de carillon, arrangements, et autres musique.

Quelques mois plus tard, nous nous organisons, Tiphaine et moi, un petit séjour Vendéen en aout. En effet, le groupe joue deux soirs de suite (les 17 et 18 aout) respectivement à St Jean de Monts et aux Sables d'Olonne.
Après moults échanges de mails, nous nous retrouvons à les voir lors de ces deux soirs d'été.
De superbes moments passés : de la journée pluvieuse à St Jean à la journée ensoleillée aux Sables, en passant par la vue des balances les deux jours, sans oublier la reconnaissance des membres du groupe et les rencontres lors de ces deux soirs.
Deux jours, et des paroles à jamais gravées.

S'en suivent 3 mois, parsemés de réalisations de reprises A Capella, de compliments, de deux concerts en banlieue parisienne, de participation à un concours de reprises qu'ils avaient organisé (le but était de faire faire des reprises filmées par des personnes, de les poster sur leur page facebook, de faire "aimer" ces reprises par les membres de la page, et de faire jouer les deux gagnants lors de leurs concerts au Bataclan de Paris les 29 et 30 novembre).

Nous y étant prises trop tard, nous n'avons pas pu avoir de places pour le 30 novembre au Bataclan comme nous l'avions prévu...mais Ô Bonheur, ils ajoutent un concert la veille, le 29.
Qu'à cela ne tienne, nous les achetons dès la mise en vente!
Les semaines entre le jour d'achat et le concert sont passées lentement...très lentement...
Le 29 arrivé, nous avons trouvé un logement au dernier moment (Merci Juliette! ) Ouf!

Nous arrivons donc à Paris à 14h.
Nous passons prendre la clé de notre logement, puis passons devant le Bataclan, pour voir si du monde attend déjà...
Personne, chouette! La porte d'entrée est surmontée du fameux écriteau noir sur fond jaune : GUSH.
Classe ! J'aperçois Vincent dans le hall de la salle mais nous n'osons pas aller le déranger, déjà occupé à discuter.
Nous partons déposer nos affaires...puis retour au Bataclan vers 16h30.
4 personnes y attendent déjà, cette fois-ci.
Plusieurs artistes sortent, entrent : dont Yan et Nicolas (le chanteur de 1973 - la première partie).
L'ouverture des portes est prévue à 19h.
Bon, y a plus qu'à attendre...
Juste avant l'ouverture, je me fais entraînée par notre voisine de derrière, pour utiliser les toilettes du café juste à côté (on ne voulait pas tenter chacune, seules). Tout discrètement, nous y entrons puis en ressortons... et avant de rejoindre la file, qui croisé-je? Florent Mothe (chanteur qui joue Salieri dans l'Opéra Rock Mozart). Nous discutons quelques secondes, et j'apprends qu'il va également au concert de Gush! (c'est fou comme le hazard fait bien les choses...)
A 19h15, juste avant que nous ne nous transformions en glaçons, les portes ouvrent enfin... : 1er rang (entre le milieu et le côté droit): Parfait!
Vers 19h40 la première partie, 1973, débute. C'est une très belle découverte que nous pouvons faire ici : le groupe habituellement composé de cinq musiciens n'est qu'à moitié représenté : seuls trois des musiciens sont présents pour faire un set acoustique.
Ils chantent en anglais, à une, deux, voire trois voix (que demander de plus?)
C'est le genre de musique qu'on écouterait bien lors d'un long road-trip en voiture sur les routes de Californie.

Leur set se termine vers 20h10, pour laisser place aux gagnantes du concours de reprises : "P.nis" interprété par le duo féminin les CJ's.
S'en suite une courte pause, qui permet aux techniciens de préparer la scène de Gush.
Puis enfin les lumières s'éteignent, pour laisser nos oreilles déguster la chanson "Our prayer" des et par les Beach Boys.

Un réel délice pour les oreilles... j'espère sincèrement et subjectivement qu'ils enregistreront eux-même une chanson A Capella de ce genre pour leurs futures introductions de concert.
Se suivent donc leurs chansons, toutes plus belles et dynamiques les unes que les autres. Voici la setlist :
The Big Wheel / Dance On / No Way / Jeg Digger Deg / Dragster Cowboy / My Favourite Song / Killing My Mind / Blow Frankie / Remedy / In The Sun / P-Nis / Let’s Burn Again / You Really Got Style – [RAPPEL] Vondelpark / Inside / Jealousy

J'en retiendrai surtout quelques détails, parmi lesquels :
- toujours autant de frissons sur The Big Wheel (avec leur arrivée, le bourdon à la basse, les multiples voix, le tambour de Xavier) ; les sourires des deux frères Xavier & Vincent sur Vondelpark ; le dynamisme de Yan sur Blow Frankie ; l'introduction "psychédélique" de Killing my mind ; un passage A Capella du public sur Let's burn again.

Que l'on soit musicien ou non, on ne peut rester indifférent face à l'énergie que ce groupe dégage, leur présence sur scène, leur naturel, leur facilité de s'échanger une bonne dizaine de fois les instruments et leur sens de la musicalité.
Après ce concert attendu depuis des semaines, nous laissons place à un tout début de nostalgie, appuyé par une récupération de médiator, une photo avec Vincent, une rencontre improvisée avec Stéphane (bassiste du groupe Oxygen), quelques minutes de papotage avec Thibault (guitariste de 1973), la reconnaissance de l'ingénieur du son de Gush qui me demande si je suis bien "la fille aux mille cinq cent reprises"...(après réflexion, je comprends qu'il me parle du CD de reprises que j'ai réalisé pour le groupe), quelques secondes de discute avec Xavier.

Puis c'est le moment de rentrer au chaud, encore des images plein la tête et les oreilles, encore une fois, conquises.

Lundi 6 décembre 2010 à 19:19

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Donc, direction le Bataclan pour le deuxième concert de la soirée.
J'étais un peu réticente à l'idée d'aller voir ce concert de Michael Grégorio. D'une car je ne savais pas vraiment ce qu'il faisait, et de deux parce que je voulais rester le plus longtemps possible dans l'ambiance Mozart (n'ayant pas vu le spectacle ni la troupe depuis mars dernier).
Pour tout dire, c'est Tiphaine qui avait très envie d'y aller...alors j'ai cédé.
Ce dût être la première fois que j'allais voir un concert en ne sachant pas du tout à quoi m'attendre.

Arrivées donc devant le Bataclan, sans encombres, vers 20h25 (début du concert annoncé à 20h30), nous faisons la queue pour y entrer.
Celle-ci avance doucement, mais sûrement...Bon, j'espère qu'on ne sera pas en retard!
Nous entrons ensuite dans la salle et nous faisons placer : 1er rang sur le côté. Voulant rembourser Tiphaine qui m'avait avancé la place, elle m'annonce qu'elle me l'offre. [Merci encore à elle!] Chouette !! :-)
Le spectacle débute vers 20h45 par une vidéo diffusée sur un écran derrière la scène : la célèbre publicité sur le téléchargement ("Voler une voiture? Jamais!" ....) Les musiciens déjà installés jouent la bande-son de la vidéo, en live. Les frissons commencent à monter (accentués par le niveau malheureusement trop élevé du son).
Puis Michael entre en scène, en tenue de Mika. Il entonne "Love today", vêtu d'un costume très style-Mika (imaginez plutôt : une écharpe rose, un chapeau noir, costume). La vidéo du clip original défile sur l'écran. La ressemblance est frappante!
S'enchaînent ensuite d'autres imitations en tous genres : du Christophe Maé (en démontrant en même temps que ce dernier a utilisé plusieurs la même suite d'accords pour un grand nombre de ses "tubes"), du Jaques Brel ("Dans le port d'Amsterdam", également avec une vidéo d'un des lives de Brel sur cette chanson en fond, reproduisant les mêmes mimiques que l'artiste original), du Mickael Jackson, du Vincent Delerm, en passant par M et Edith Piaf, un son de la guitare électrique, et tellement d'autres...
Il nous fait également inventaire de ses nombreuses performances instrumentales (du piano à la guitare en passant bien évidemment par la voix).
Ses instrumentistes sont également très à l'aise et l'on sent une grande connivence entre tous ces artistes tous aussi talentueux les uns que les autres.
Vraiment bluffant!

Le concert se termine sur une photo du groupe avec la salle remplie en fond (comme dans beaucoup d'autres fins de concerts).
Les lumières de la salle se rallument.
Le lieu à peine vidé de son public, l'équipe du Bataclan commence à démonter les sièges de la fosse, pour le concert de Gush qui se tiendra deux jours plus tard.

Sur la demande de Tiphaine nous attendons la sortie de Michael (comme vous pourrez le deviner, je ne me fais pas prier. ;-)
Il sort dans le hall quelques minutes après, et nous avons droit à notre dédicace et notre photo, avec un Michael simple et très abordable.


Sans trop de conviction, je propose à Tiphaine de retourner devant le Palais des sports pour voir les "Mozartiens" que l'on n'a pas vus tout à l'heure.
Elle accepte également sans trop de persuasion.
Nous tentons donc...
En sortant de la station Porte de Versailles, nous voyons Valéry, un des danseurs de la troupe (présenté ci-dessous), se diriger vers son scooter.
Un peu angoissées à l'idée de ne plus voir personne, nous nous dirigeons vers l'entrée des bureaux ... et apercevons un tas (désolée du terme employé mais c'est bien cela) de personnes qui attend. >> Chouette, ils ne sont pas tous sortis! :-)

Nous commençons à attendre, et voyons Vincent Baguian (présenté également ci-dessous) de loin. Je file vers lui et obtiens une photo et une reconnaissance (il se rappelait que j'étais venue le voir quelques jours plus tôt à La Java : ça fait plaisir!)
Nous repartons ensuite vers les barrières.
[ Les prénoms cités ci-après sont les mêmes que ceux de l'article sur Mozart ci-dessous. ]

Je vois Diane, qui me remercie pour un petit fichier audio que je lui avais envoyé pour son anniversaire; et accepte volontiers une photo; Maéva, qui accepte également une photo; Marjolaine, qui me dit plein de paroles gentilles et touchantes, en me conseillant fortement de composer et d'écrire, et m'assurant que j'ai "l'oreille musicale"... Encore merci Marjolaine! et enfin Florent qui accepte les photos sans interruption : "Florent, je peux avoir une photo? Oui. Merci. Merci à toi." (répété des dizaines de fois....)

Et c'est, encore, plein d'étoiles dans les yeux et de musiques dans les oreilles que nous allons rejoindre l'appartement que ma soeur nous a prété, dans le froid et le calme de Boulogne-B.

Merci à toute la troupe de Mozart pour leur talent, leur gentillesse, leur générosité.
Merci à M. Grégorio et ses musiciens pour cette belle deuxième partie de soirée.
Merci à Tiphaine de m'avoir accompagnée et m'avoir poussée à assister aux show de M. Grégorio. :-)

Mercredi 1er décembre 2010 à 16:29

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Mozart L'Opéra Rock
....
Cette expression, pour moi, est avant tout une histoire originale.
En effet, ayant travaillé au Palais des Sports de Paris pour la saison Mozart 2009 (du 22 septembre au 3 janvier), j'ai eu l'occasion de voir le spectacle plusieurs fois, ainsi que de rencontrer ses artistes (avec mes propres moyens par contre).
J'avais, comme beaucoup d'autres personnes (musiciennes ou non) un a priori plutôt défavorable sur ce spectacle, vis-à-vis de son nom.
C'est en ayant vu un certain nombre de fois le spectacle que je suis tombée peu à peu sous le charme de son univers.

Après leur passage au Palais, ils ont tourné dans toute la France, dont à Rouen (j'ai cédé à la tentation...).
Le spectacle me séduit à chaque fois, mais c'est aussi la reconnaissance des artistes qui me plaît : quand une personne que vous admirez vous reconnaît, ça touche énormément.

En apprenant leur retour au Palais des sports le 9 novembre 2010, j'en ai parlé à Tiphaine (également sous le charme du spectacle et de son Salieri), qui a accepté avec enthousiasme d'y retourner avec moi.
Nous avons donc acheté 2 places, le 27 janvier 2010 pour la séance du 27 novembre 2010.
Nous avons attendu avec patience cette date...

[Pour information :
Solal joue le père de WA Mozart
Marjolaine Piémont joue la princesse d'orange et la belle-soeur de WA Mozart
Michelangelo joue WA Mozart
Florent joue Salieri, le rival de WA Mozart
Yamin joue le comte Rosenberg, ami de Salieri
Massimiliano et Valery sont des danseurs
Estelle joue la Cavalieri
Diane joue Constance, la femme de WA Mozart
Maeva joue la soeur de WA Mozart]

Le jour J arrivé, nous nous sommes retrouvées devant le Palais vers 14h pour y attendre les artistes avant d'y entrer (une vingtaine de personnes attendaient également).
Nous avons pu apercevoir Solal, Marjolaine qui a tracé sans un regard car était en retard, Michelangelo qui essaye aussi de passer sans se faire arrêter par les fans présents, Florent qui passe incognito et très rapidement juste derrière, Yamin qui s'arrête tranquillement pour discuter et poser pour les appareils photos présents, Massimiliano, qui a dansé dans le film NINE et avec qui j'ai enfin pu obtenir une photo, Valery qui, malgré son retard, accepte également des photos et Estelle avec qui nous avons pu discuter un peu des changements du spectacle entre autres.

Après ce début très agréable, nous accédons à l'intérieur du Palais puis prenons nos places (cela me fait tout bizarre d'entrer dans cette salle, n'y ayant pas mis les pieds depuis le 3 janvier...)
Nous pouvons apercevoir dans le public Geoffrey, qui a dansé dans la saison précédente du spectacle.
La représentation débute à 15h35.
Quelques changements, comme me l'avait confirmé Estelle, ont bien eu lieu.
Le dernier tableau par exemple est encore plus prenant que dans la version précédente, les musiciens rock ne sont plus présents pour cause de restriction de budget, les arrangements de certains chansons sont différents, les paroles de "C'est bientôt la fin" ont remplacé une version collective de Tatoue-moi.

Sur certains tableaux, je ressens toujours autant d'émotions (celui du Lachrymosa), d'envie de sourire (celui de Rosenberg et Salieri qui parlementent sur Mozart), de coeur qui se sert (celui de Dors mon ange), d'envie de savoir danser (celui du Bien qui fait mal).
Aucun regret de la première version et juste du bonheur pour les mêmes décors, costumes, chansons, danses; tous aussi beau les uns que les autres.

Nous sortons avant que le rideau ne se ferme, pour accéder rapidement aux barrières de l'entrée des artistes.
Une trentaine de personnes attendait déjà.
Une grande majorité des artistes sort, les uns après les autres.
Malgré le fait que nous soyons très compressées (donc au chaud) et sous l'effet des cris hystériques derrière nous, c'est toujours un bonheur de se retrouver dans ce monde artistique à ce moment fatidique des dédicaces.
Je tends donc mon billet du spectacle à chaque artistes qui circule de l'autre côté des barrières : il est passé entre les mains de Mikelangelo, Diane, Estelle, Florent, Maéva, Yamin.

Vers 19h40, il est temps de gagner le métro pour rejoindre le Bataclan, où le concert de Michael Gregorio nous attend...

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